Introduction- Le pélerin (Ulrich)

"Mauvaise analyse, je la désires longue parce que je me pose des questions, pas vous? Alors?"
*Soit il est aigris, soit il me connait, mais ça peut être lié et cela serait ennuyeux, soit il est con, mais ça serait bien le premier de la famille, exception faites de Gérard, soit il ne se pose aucunes questions. Mais c'est surprenant qu'il prenne la mouche pour juste deux pauvres gardes*

Ulrich continue à reculer vers le haut de la colline, profitant du terrain et du dénivelé

Vos déplacement réciproques vous maintiennent sur un pied d'égalité.

"Vous parlez de la création de marelle comme s'il s'agissait d'un fait récurent...drôle de conception. Qu'est ce qui vous amène à croire qu'une marelle est née ici?"

"Je ne pensais pas que j'avais placé un tel sous-entendu. Je ne dirai pas récurrent, mais c'est un fait. Pas la peine de mouiller sa culotte pour autant. Ce qui me fait dire ça, c'est la dynamique des ombres, et ainsi que les particularités du lieux" *Vas-y digère, j'ai dis ça, j'ai rien dit* A votre tour"

Ulrich continue de reculer...toujours de la même manière

Votre conversation continue quelques minutes sur une série de sous entendu à moitiés entendu...Ulrich maintient son discours et gagne ainsi du temps...

l'homme te laisse prendre un peux de distance et reste à une dizaine de mètres de toi.

HJ: Combien de temps cherche tu à faire durer cette conversation?

[Autant que possible, cela me permet de récupérer, quoi que 10 minutes c'est déjà suffisent en terme de souffle et de rythme cardiaque. Le tout c'est que je veux me rapprocher des grottes. Même si je récupère mon souffle, je ne suis pas en état de me battre. Il ne veut lacher aucune info, même pas son nom?]

La conversation dure en effet 10 minutes avec de longues
pauses silencieuses ou vous vous déplacez chacun selon un schéma personnel.
Quand à te rapprocher des grottes cela semble difficile, saisissant clairement
ta manœuvre il se déplace de façon à se placer entre toi et les entrées situées
plus haut.

A moins que tu ne te mettes à courir.

Vous n'avez apparemment plus rien à vous dire puisque aucun de vous deux ne
veux lâcher le morceau. Questions inintéressantes contre réponses floues.

*Comment on peut être aussi stupide?*

En un mouvement fluide, Ulrich lâche la poignée et commence à courir vers les grottes, avant qu'il ne fasse obstruction

"Tirez"
La dizaine de chasseurs dissimulés à une cinquantaine de mètres de la faille lâche
une volée de flèches tirée en cloche.
Ulrich parvient à esquiver la salve d'une série de zigzag, accélérant son
allure vers l'entrée la plus proche...40 mètres...le chevalier se déplace...30
mètres...sa course est plus lente...20 mètres tu connais le terrain...10
mètres...un saut rapide. Quand Ulrich pénètre dans la grotte le chevalier est à
six ou sept mètres de lui.

Une lourde pierre se pulvérise juste derrière toi contre la paroi rocheuse.

Les galeries s'étendent maintenant sur des kilomètres.

Ulrich s'enfonce dans les galeries, la situation doit me rappeler des souvenirs, tout en me déplaçant dans l'obscurité croissante, je prends dans mon sac un cigare, à bague jaune. L'objectif étant de l'allumer au détour d'un tournant pour en masquer la lumière et me permettre ainsi d'avancer plus facilement...

*Pourquoi j'ai l'impression qu'il m'en veut? Si il est bien celui que je crois qu'il est, c'est normal, l'histoire tend à se répéter. Il faudra que je vérifie ce point, mais pas tout de suite, pour le moment j'ai plus urgent. En tout cas son agressivité témoigne d'un certain ressentiment, soit personnel, soit vis-à-vis d'Ambre en général. Qu'il me suspecte de faire partie de la famille est logique, et ce sera une certitude à la lecture de mon mot. Déjà que je lui fasse perdre du temps ici, on verra après. Je ne sais pas si c'est un artiste ou non. Quoi que je doute que dans un tel cas il ai dessiné un atout du camp. Cependant j'ai déjà vu Brand faire des esquisses en moins d'une heure. Il faut que je prévienne l'autre.*

Ulrich essaie de semer ses poursuivants...

Ulrich connait ces galeries comme sa poche, un virage à
gauche, un virage à droite...là une chatière presque invisible si on ne la
connait pas.

En quelques minutes Ulrich n'entend plus un bruit. Un peut plus loin encore un
puits à escalader. Ne pas oublier cette roche calcaire est friable, dangereuse.
Ulrich arrive dans une salle secrète ou il est resté cacher de longues journées
après ses méfaits. Un petit ruisseau d'eau douce s'écoule. La salle fait une
trentaine de mètres carrés, haute de plafond. Un vieux tonneau traine encore
parmi les restes de campements recouverts de terre.

Ulrich fait une pause quelques minutes, puis vérifie ce que contenait ou contient le tonneau.

*Juste histoire de savoir si le lieu est encore fréquenté ou non*

Puis, il regarde l'heure à sa montre et prend la carte dans sa manche, et à la lumière diffuse, commence à se concentrer sur les traits longiformes de Bénédict

*Soit ils vont me chercher encore un peu, soit ils abandonnent tout de suite. De toute façon je ne peux sortir et recommencer à courir. J'ai fait ce que j'ai pu, et puis il va être intéressant de voir en combien de temps mon poursuivant va revenir, si il est artiste ou non*

le tonneau est rempli d'un vieux vin, la fermeture hermétique l'a en partie protégé du temps qui passe...il est buvable...pas bon mais buvable.

Quelques minutes passent...

"Mmm.. Déjà?"
Les cris de batailles, les armes qui s'entrechoque. On continue à se battre atours de Bénédict.

"Et oui, à croire que je suis moins rapide qu'une meute de chiens et qu'un destrier. J'ai neutralisé une partie de la meute et le cheval, mais je suis cerné par des archers. Je suis au niveau de la faille. Je les ai emmenés aussi loin que possible. Savez-vous si notre adversaire et artiste ou sorcier, ce qui lui permettrai de vous rejoindre plus vite?"

*Sorcier peu probable ou alors pas préparé, sinon il aurait agi dans ce sens pendant notre altercation, reste l'option "atouts" à vérifier. Quoi qu'il n'a aucunes raisons spécifiques de rentrer à toute vitesse au camp*

"Ça va lui faire les pieds!...Mais êtes vous certain qu'il n'est pas sur vos traces?"

Ulrich ressent comme une pointe de déception dans le regard du Seigneur Bénédict.

*On va supposer qu'il ne m'a pas répondu parce q'il ne connait pas la personne qu'il a en face. Mon nom serait mal venu ici*

"appelez moi Léon, de toute façon nous aurons à discuter ultérieurement. Vous pensez briser le siège?"

[je regarde derrière lui pour voir si il est au château ou au niveau du camp. Il est quelle heure?]

17h30
Il est au château, certainement au niveau du pont levis.

"Je ne voudrais pas froisser un homme qui m'a rendu un service et qui porte un aussi joli prénom. SI VOUS le souhaitez contactez moi d'ici une heure.

"Ah...oui...Le guerrier en amure n'est plus sur vos trace!"

Le contact se rompt.

*Le pont-levis, cela n'arrange pas forcément mes affaires, bon c'est pas grave, on va se rendre plus présentable*

Ulrich retire la carte de sa botte, et se concentre sur cet atout représentant le bois où il est arrivé la veille

*On ne me cherche pas là, et vu la situation j'ai peu de chances de tomber sur une patrouille. Si on me cherche ici ou si les hommes sont en train de rentrer ne changent rien, je prends suffisamment d'avance sur eux. Je vais pouvoir tranquillement observé ce qui se passe.*

Ulrich se concentre d'avantage sur la carte jusqu'à ce qu'elle devienne vivante. Il observe le bois, surveillant la moindre activité. Quand le chemin lui semble sûr, il passe. Puis il va rejoindre son poste d'observation de la veille, couché et dissimulé dans un buisson. Il sort sa longue-vue et commence à observer le déroulement de la bataille

Le bois est tranquille.
Au château Ulrich voit en effet Bénédict et ses troupes d’élite, une cinquantaine d'hommes suréquipés et incroyablement organisés, portant de magnifiques armures de maille renforcée, pavois et épées longues. La troupe d'élite se bat sur le pont levis avec Bénédict en son milieu
massacrant à tours de bras quiconque arrive à sa portée.
Des dizaines de cadavres de l’armée ennemie jonchent le sol et remplissent les douves d'Avalon. L'ennemi en surnombre se fait massacrer en tentant d’avancer sur le pont.

D’un rapide calcul Ulrich estime les pertes de l’armée de siège à environ 300 hommes.
Il doit en rester environ 700.
Bénédict à certainement entamer cet assaut dans un rapport numérique de 1 contre 20.

La petite troupe est actuellement en manœuvre de replis non pas qu’elle soit en difficulté mais apparemment par choix.

*Intéressant, il se retire avant que le chef n'arrive, ce qui pourrait regonfler le moral des troupes déjà bien entamé. Et puis cela permet de bien faire diminuer le nombre des assaillants. A n'en pas douter d'ici peu il y aura des des désertions. Je me demande si il sait qui est Bénédict? Quoi qu'il en soit j'ai besoin de rentrer dans ce château. Vu les troupes d"élites de Bénédict, je ne passerai pas sans me faire repéré. Par contre ce qui me surprend c'est de voir la qualité des troupes. Ce doit être ses troupes personnelles, si il avait effectivement eu le temps et les ressources d'entrainer et d'équiper ainsi ses hommes, il ne serait pas assiégé. Ce qui veut dire qu'il les a probablement amené avec lui. Et à moins qu'il se ballade toujours ainsi, cela veut dire qu'il a vu le coup venir. Bien, nous allons avoir à discuter*

Ulrich sort de son sac le reste de ses provisions, et mange de bon cœur sa viande fumée, en attendant que la fin de l'heure s'écoule, puis il range ses affaires, se déplace jusqu'à un coin plus boisé et reprends l'atout de Bénédict et initie le 3éme contact de la journée

Quelques minutes passent...
Bénédict est assis dans une chaise face à une grande table de chêne massif
couverte de mets fins et bien présentés. Il porte son armure et sa lame repose
dans un fourreau accroché sur le dossier sculpté de sa chaise.
Le prince Bénédict découpe sa viande d'un geste rapide, sélectionnant ainsi le
meilleur morceau de l'entrecôte braisée, de la même main (et pour cause) il
pique la pièce de bœuf et s'interrompt.

"Alors comme ça vous vous êtes décidé à
reprendre contact, parfait! Que voulez vous de moi?"

"Il me semblait que c'est vous qui m'avez demandé de vous recontacter dans une heure, c'est à dire maintenant. Ce que j'attends de vous? Que nous discutions. Vous vous doutez bien que je ne suis pas là par hasard, et que je ne m'attendais vraiment pas à me retrouver au milieu d'une bataille rangée. Mais peut-être qu'après tout vous vous ne vous posez aucunes questions sur ma présence ici? Si vous voulez je peux passer pour que nous en discutions?"

*Comme cela je suis chez toi, tu pourras avoir toute confiance, je te démontre que je ne joue pas un double jeu*