Introduction- Le pélerin (Ulrich)

"Le contact s'établit!"
Quelques minutes passent.. une, deux, cinq...Les aboiements se rapprochent dangereusement, la meute devrait arriver d'ici 5 à 10 minutes au maximum!

Tu es mis en attente...

Le faucon se pose sur une branche en face de toi.

Cinq minutes passent à nouveaux.

Mince de corps, mince de visage. Maigre et très grand. Amputé du bras droit juste
en dessous du coude. Ses cheveux sont droits, longs et bruns. La cape est orange comme une flamme. Il a une forte mâchoire, des yeux noisette, des cheveux bruns et raides.
Equipé d'un haubert de maille, portant fièrement l'épée.

Derrière lui un mur de pierres blanches. Tu entend des bruits de combats intenses.

"A c'est vous! que me voulez vous? je suis occupé!"

?? Juste passer, j'ai une meute derrière moi, et vous savez ce que les chiens d'un meute font à leur gibier."
*Tu me confonds très probablement avec quelqu'un d'autre. Une ombre? Non pas possible, je suis sur Avalon, pas un de ses reflets. Un descendant? Je croyais avoir éliminer tous les proches de Corwïn. On verra*

Je lui tends la main

Bénédict hausse un sourcil.

"Vous ferriez mieux de vous rendre utile, rendez moi ce petit service et continuez à les faire tourner en bourrique"

Bénédict esquive une flèche qui vient se brisée sur la roche dérrière lui.

"Alors votre décision?"

"ok, dites moi combien de temps"
*comment il a fait pour savoir?...aucun intérêt pour l instant*

"jusqu'à ce soir si vous le pouvez"

Le contact se romps.

Il est quatre heures de l'après midi, la nuit est tombée à vingt heures la veille.

une fois le contact coupé:
"Vous ne pouvez pas me laisser ici!" sur un ton fort
"Fait chier" dit-il en rangeant nerveusement mais soigneusement la carte dans sa manche
*Je ne connais pas le niveau d'intelligence de ce volatile, tout ce que je sais c'est qu'un oiseau de proie standard ne se pose pas sur les branches à observer le gibier, esperons qu'il est assez intelligent pour donner des instructions, mais pas assez pour comprendre, ce qui est somme toute peu probable*

Ulrich sourit intérieurement quand il recommence à courir pour essayer de distancer ses poursuivants. Il court à l'abri du feuillage pour empêcher l'oiseau de le repérer. Dès qu'il a un couvert suffisent, il commence à prendre des trajectoires de fuite en zigzag, l'épée à la main pour éventuellement couper un opposant ou un obstacle inopportun. Connaissant la topographie du lieu, Ulrich essaie de les emmener là ou le terrain est le moins adéquat pour des chevaux à défaut des chiens.

*Les chiens n'ont plus mon odeur pour me repérer, j'en déduis que seul le volatile les guide, si je reste suffisamment à couvert, je vais pouvoir regagner du terrain. De plus si tu penses que je n'ai pas l'appui de ton ennemi, il y a fort à parier que tu penses m'avoir à l'usure. A moi de jouer la dessus pour t'emmener le plus loin possible*

Ulrich repart de plus belle, alternant sauts et course à travers les arbres
majestueux de la foret d'Avallon.

La meute semble être sur sa piste, les aboiements des chiens se succèdent à un
rythme effréné alors que les chasseurs communiquent par sifflements.
Parmi ces bruits, de temps en temps, un galop se détache. Rythmé, lourd et
puissant...un hennissement. Une voix tonitruante se fait entendre à plusieurs reprises,
haranguant hommes et chiens.

Ulrich maintient son allure sur plusieurs centaines de mètres, plusieurs
kilomètres à travers la foret, rapidement le faucon se perd de vue alors que la
chasse se poursuit.

Le terrain commence à se vallonner, Ulrich connait cet endroit, le vallon des
oubliés...plus loin vers le nord-est une colline coupée en son milieu d'une
faille naturelle.


C'est là qu'il se cachait alors qu'il était un bandit de grands chemins, le secteur
est parsemé d'embuches, de pièges naturels. La grande montée vers la faille est
déboisée et parsemé de buissons épineux sur pratiquement deux kilomètres.

A la lisière du bois, Ulrich fait une pause. Il regarde l'heure qu'il est à sa montre. Il plante son épée dans le sol, ne gardant plus que celle enveloppée attachée dans son dos. Il ouvre son sac, et le vide de ses affaires de rechange. Il refait ses lacets, reprends son souffle, inspire à fond, s'automotive, et commence à courir. Il a deux kilomètres à faire, d'abord doucement, puis en accélérant pour finir en sprint.

*Le moment de vérité*

Au bout de 500 mètres de course les premiers chiens font leur
apparition, de larges molosses puissants de prêt d'un mètre de haut.

Une dizaine de ces bêtes semblent être réellement sur tes traces, tu peux les
apercevoir de temps à autre lorsque, bien situé, tu peux te permettre un petit
coup d'œil en arrière.

La meute reprend du terrain sur Ulrich malgré toute la force et la puissance
qu'il peut déployer, le premier kilomètre est passé, la sueur commence à percer
à travers les ports de ta peau quand Ulrich ressent l'haleine fétide des chiens
sur ses talons.

L'un deux est à 5 mètres
alors que les neuf autres sont à quelques pas...à peine…

*On va commencer le jeu*

Ulrich garde les lignes les plus droites possibles, mais se positionne de tel façon à ce que les chiens soient obligés de passer par les buissons épineux pour me suivre, ou bien faire un léger détour et ainsi perdre du terrain. Ulrich démarre son sprint, sans réfléchir, on ne pense pas à la douleur, on la considère juste comme un colocataire gênant qui finira par partir.

*De toute façon je n'ai pas le choix, c'est soit ça soit finir en pattée pour chiens*

Si jamais ces manœuvres ne sont pas suffisantes, et c est peu probables quelles le soient, Ulrich sortira sa lame de sa botte pour blesser le molosse sur ses talons. Le but n'est pas de le tuer, mais de le rendre impropre à la poursuite. En maintenant une allure suffisante, à chaque fois un chien devrait se détacher de la meute, ce qui lui permettrait de l'attaquer un à un (il ni a qu'un kilomètre à courir)

A vive allure Ulrich parvient de temps à autre à distancer la meute, néanmoins celle ci regagne du terrain dés que celui ci lui est propice. A plusieurs reprises Ulrich se voit obligé de sortir sa lame, amputant parfois tuant les molosses qui sont sur ses talons.
Il parcourt ainsi 500 mètres, le haut de la colline se rapproche les deux chiens restant sont à une centaine de mètres de lui. Profitant d'un surplomb rocheux Ulrich jette un œil sur l'horizon en contre bas.

La troupe des chasseurs se distingue difficilement, leur allure est lente ils doivent être cinq ou six à entamer la longue montée tenant en laisse le reste de la meute. Devant eux, un cavalier amuré de noir entame une course rectiligne. Le guerrier est monté sur un superbe étalon caparaçonné, écrasants les épineux et les cadavres de chiens...

La faille ne doit plus être bien loin, 300, 400 mètres... tout au plus!

*Aller plus qu'une ligne droite*

Ulrich fonce en ligne droite vers la faille, il sait que le cavalier va encore se rapprocher, mais il se prépare à un mouvement imprévu, il force le cavalier à accélérer le pas, étant sur de rattraper son poursuivant

[Quelle heure est-il stp]

Il doit être 17h00…

Le cavalier ne fait pas dans le détail. Droit devant! La vitesse avec laquelle il te rattraper n'a rien de naturel. Sa silhouette grossie à vue d'œil alors que tu te rapproche de la faille.
Arrivée à quelques mètres de celle ci, tu te souviens de cet endroit précis...
La faille plonge dans un abysse sombre large de cinq ou six mètres que tu as déjà réussi à la franchir d'un bond.

L'aplomb est doux les premier mètres mais devient rapidement un apique vertigineux.

L’écho des sabots se répercute partout autour de toi, le sol vibrerais presque.

Plus loin derrière la faille le sommet de la colline. Un gruyère naturel, grottes, cavernes, puits et dédales. Une planque idéale pour qui les a pratiquées.

Ulrich manque de glisser dans la faille fatigué par la longue course il se rattrape in-extremis.

Déséquilibré et au bord du gouffre il pivote sur lui même désignant le sol de l'autre côté.

La terrible et massive silhouette prend ses appuis à la même seconde... la monture
s'emmêlent les pattes de façon ridicule précipitant le cavalier dans les
airs...la bête glisse jusqu'à tomber dans la faille alors que le chevalier en
armure, bien que surpris, profite de l'incroyable force pour se propulser droit
sur Ulrich le percutant de plein fouet et de toute sa masse métalique.

Le choc est brutal et coupe le souffle d'Ulrich quelques instants...

Tu es au sol non loin de ton ennemi, lui aussi à terre il profite de ce temps mort
pour sortir sa lame.

Un hennissement se perd en échos dans les profondeurs de la failles des oubliés.

*Je n'ai pas vraiment le temps de jouer à cela, ou plutôt pas vraiment la condition*
Ulrich garde la distance en reculant, et pendant ce temps saisie la lame dont le fourreau est accroché dans le dos, prêt à la sortir en un mouvement de iaijutsu parfait. Il garde le regard sur son adversaire, prêt à anticiper toute charge malencontreuse

*Comme il n'est pas rentré au camp depuis qu'il en est sorti, il ne sait pas que j'ai fouillé son coffre, il ne sait pas non plus que je connais ses origines. Chaque seconde est une seconde de gagnée. Je ne sais pas si il connait les coutumes de la famille. Le tout est de garder une distance de combat raisonnable. Il a l'air plus fort que moi, en tout cas il est plus endurant, autant jouer sur le combat pur. Quant à son armure, fions-nous aux apparences: elle n'est absolument pas ce qu'elle parait être. Je la dirai légère, non encombrante et très résistante. Quoi que ce dernier point n'est pas un problème avec ce que je tiens en main, ce serait plutôt un avantage puisque mon ennemi ne sait pas ce que j'ai. Il pourrait être amené à baisser sa garde pour obtenir un coup plus facile. Bon, son armure ne devrait pas le gêner pour récupérer la distance, mais le terrain oui, si il s'avance trop vite il pourrait faire un faux pas, la mort de son cheval est là pour lui rappeler, il n'est pas crétin. On va peut-être éviter le pire...pour moi ou pour lui! Cela me gênerai de finir aussi misérablement!*

Messire, je ne sais pas ce qui me vaut une telle agréssivité, mais non pourrions en parler, après tout vous ne savez pas qui je suis

"Deux hommes au moins sont morts de votre main,
enterrés sous un tas de pierre quelques lieues en contre bas...vous niez?"



Il redresse sa lame...

"Dans ce cas...Qu'êtes vous venu faire ici?"

Le chevalier se déplace de quelques pas sur le côté s'éloignant ainsi de la faille.

Vérifier une théorie...on peut continuer à parler dans le vague ou avoir une réelle conversation constructive. Mais comme je suis chez vous *si tu savais* je vais vous répondre: vérifier l'impact de la création d'une Marelle sur cette ombre *vas-y mange-toi cette phrase à double sens, alors intéressé ?* Et comment dois-je vous placer au niveau de la généalogie?

Ulrich garde la distance, se rapprochant des aspérités naturelles du terrain