Introduction- Le pélerin (Ulrich)

Blasonnement
HJ: D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable.
(Soyez pour nous, Seigneur, une tour de force, de courage)
La tour d'argent flotte sur les hauteur des remparts au côté du "Tournesol", blason de Bénédict.
L'une des sentinelles passe à quelques mètres de toi, le reste des soldats se dispersant retrouve rapidement le dernier corps. De quelques pas rapides et silencieux Ulrich se rapproche de la tente du colosse.

L'homme porte une barbe courte et bien taillée, cheveux noir, mâchoire carrée;
la cinquantaine.

Sur le mat de la tente l'armorie te rappelle une vieille famille dont tu as massacré quelques cousins il y a de cela quelques années maintenant. Tu a certainement devant toi Gislebert
d'Autun l'un des plus puissants chevaliers du royaume, à l'époque fer de lance contre ton père et de toi même quelques années plus tard.

Le colosse est un cavalier émérite ayant remporté nombre de tournois.

Il se saisit d'un large lame l'arrachant des mains d'un de ces soldat et observe la situation. Répondant à l'appel d'un de ces soldats le colosse s'avance en direction du dernier cadavre.

Il devrait passer sur ton flanc droit à quelques mètres de toi entouré de trois épéistes laissant à proximité de sa tente un périmètre sans aucune présence militaire.

Ulrich reste à couvert, évitant de se faire repérer. Une fois le danger passé, il se dirige discrètement vers les quartiers du chevalier.
*La chance est avec nous, profitons-en pour voir si on ne peut pas apprendre des choses intéréssantes*
En se rapprochant Ulrich note mentalement ce qu'il y a derrière la tente, pour une éventuelle fuite par derrière.

Contourner les sentinelles et passer dans le dos du colosse est un jeu d'enfant. Avec la nuit, la pluie et le vent l'exercice est fort aisé.

*Rien derrière si ce n'est ce petit groupe de soldats a une dizaine de mètres.*
Mal réveillés par l'alerte, ils se retournent dans leurs couvertures

Un braséro de bonne taille éclair la tente de couleur ocre rayée de bleu.

Une splendide armure de bataille trône là semblant t'observer le temps d'un regard, un râtelier d'armes sur la gauche. Sur la droite une couche de bonne qualité, une table, trois chaises, des bouteilles un reste de poulet, un couvert. Le sol est couvert de fourrures en tout genre.

Le brouillard qui émane de Camelot parvient jusqu'à l'intérieur de la tente.

La voix de Gislebert résonne dans la nuit
"Soldats!!! Trouvez-moi quelques chose avant que je ne m'en charge moi même!!!"

Pas de carte militaire. rien d'intéressant sur la table après un rapide coup d'œil supplémentaire dans les recoins de la tente Ulrich dévore la dernière cuisse de poulet restante.

*Trop cuit ce volatile*

*Beurk. Pas d'uniforme non plus, je n'ai vraiment rien à faire là. Si ce n'est...*
Ulrich ouvre une malle de voyage et en retire des vêtements propres et sec à sa taille. Puis il regarde à nouveau le gros temps à l'extérieur. *soupir*
*De toute façon je n'ai pas le choix, c'est la pluie ou finir comme le poulet.*
Puis Ulrich jette les nouveaux vêtements dans son sac, de façon à ce qu'ils ne soient pas atteint par la pluie. Il jette un coup d'œil dehors, attends le moment propice puis se jette sous l'eau. Il est englouti par la nuit.
* La battue n'est pas prêt de s'achever. Avec leur chef qui les stress il y a fort à parier que les lignes ne soient plus aussi étroites. Je vais bien pouvoir en tirer un dans les buissons sans que personne ne s'en rende compte*
Ulrich part lui aussi en chasse, cherchant à attirer un soldat dans un recoin obscur, histoire de le faire parler....

Ulrich s'exfiltre facilement du campement, passant de couverts à couverts.

Les soldats partis à la recherche d'indices sont nombreux mais ils restent dorénavant en binômes. Il est facile de les suivre à distance, les torches qu'ils portent étant un repère facile à identifier.
Durant tes manœuvres trois ou quatre cris retentissent dans la nuit, sans compter les ordres hurlés qui traversent la nuit noire et orageuse.

Le campement est de plus en plus agité, les officiers sortent le nez de leurs tentes parfois même certains chevaliers.

Au bout d'une vingtaine de minute tu localise la cible idéale.
Deux sentinelles s'écartent quelque peux du cercle de recherche afin de se soulager contre un arbre. Il sont à une trentaine de mètres du plus proche soldat.

*exactement ce qu'il me fallait*
Ulrich contourne les deux soldats pour se placer dans leur angle mort respectif. Puis, se rapprochant comme un chat pour surprendre le volatile, il lève son bâton et assomme le premier soldat, et avant que le second n'ai compris ce qui se passait, Ulrich l'envoi rejoindre son camarade dans les bas de Morphée.
*Une chose de fait*
Ulrich fouille les deux hommes, pour trouver d'éventuels documents, pièces locales et autres. Il défait les vêtements du plus costaud des deux, plie la tunique, et la bourre dans son sac. Puis il ligote et bâillonne le soldat nu. Enfin il fait de même avec le second, qu'il prend ensuite sur l'épaule, et il commence à détaler en sens inverse de la battue. Ulrich se remémore mentalement l'ordre des meurtres tel qu'il les a entendus pour déterminer le trajet probable du malandrin pour ne pas se retrouver sur sa route. Une fois à distance respectable, Ulrich trouve une souche morte qui l'abritera de la pluie et des regards indiscrets. Il connait bien les lieux, même si la topographie n'est plus exactement la même, il est capable de déceler cela. Il pose son colis, vérifie que personne ne viendra les perturber, reprends son souffle, puis réveil le soldat...

[Il n'a pas d'idée sur le nom du général en chef adverse ou entendu parler d'un truc qui pourrait ressembler à une Marelle?]

*C'est bizarre tout ca quand même. Rien de tout cela ne justifie des manipulations d'ombre faisant que l'accès à Avalon soit bloqué tant par la Marelle que par les atouts. Quant au roi membre éloigné de la famille de l'ancien roi Corwïn ce n'est pas possible, je m'étais trop bien appliqué à absolument tous les tuer de mes mains. Deux possibilités, soit c'est un ombrien opportuniste qui a légitimer ainsi son accès au pouvoir, soit un être réel qui magouille quelque chose. Un lien avec la nouvelle Marelle? Quelque chose d'autre que moi et feu Brand nous aurions laisser passer derrière? Il faut en avoir le coeur net*
Ulrich maintient sa pression sur le garde et cherche une représentation mentale du camp et de la disposition des armées assaillantes, ainsi que leur organisation et les éventuels codes et autres galons, pour éventuellement se faire passer pour un garde par la suite puis n'ayant plus rien à tirer du garde il l'élimine en silence. Ulrich essaie de s'endormir protégé par sa souche et attends le petit matin, qu'il se réveil ou la fin de la pluie, suivant ce qui arrive en premier

Urwald se souvient d'avant la guerre:

La terre était morte bien plus qu'elle ne l'est aujourd’hui, chaque clan et
chaque seigneur se disputant le trône au prix d'une guerre sans merci, les
femmes mourraient en couche, les cultures ne donnaient rien. Puis Artorius est
arrivé comme un vent neuf soufflant sur Avallon, il était l’héritier, suivit
des chevaliers du royaume qui tous s’unirent derrière son épée symbole de paix
et de puissance. La terre repris de ses couleurs, chaque homme, chaque femme, chaque
enfant retrouvait gout à la vie se nourrissant des champs fertiles. Les bardes
se multiplièrent dans les contrées chantant à la gloire du nouveau roi les plus
belles histoires que l'ont eut entendu.

Puis le roi est reparti au grand damne de son peuple de nouveau orphelin. SI
aujourd’hui le peuple souffre la cause en est la guerre car le roi a laissé son
empreinte et fort heureusement le protecteur d’Avallon et général en chef de ses armées le seigneur Bedwyn est resté.

(HJ erratum sur un message précédent au sujet de la bannière de Lancelot/ ne pas en tenir compte)

Son oeuvre faite, Ulrich s'endort à l'abris de la souche, la pluie ne cesse durant la nuit.

Une fumée noire dépasse les cymes des arbres du petit bois,
une odeur nauséabonde de cochon brulé vient agresser tes narines.
Dans la plaine en contre bas brule un bucher sur lequel repose environ une
vingtaine de cadavres.

Les remparts de Camelot sont toujours aussi désertes laissant apparaitre de
temps à autre un archer armé d'un des ses arcs longs. A cette heure de la
matinée le siège est comme éteint, nombre d'hommes ont du passé une mauvaise
nuit attendant qu'une lame discrète ne vienne leur trancher la gorge.

A l'aide de ta longue vue tu distingue un groupe de chasseurs entouré d'une
meute de chiens, surement une trentaine de bête. A leur tête certainement Medraut
et son armure sombre que Urwald t'a décrite. Monté sur un cheval de guerre
caparaçonné, le seigneur est immobile faisant penser à une statue de marbre
noir. La troupe semble attendre la fin de la cérémonie mortuaire, les chiens
s'agitent en tout sens.

*Pour le moment ca me semble compliqué de les attaquer ou quoi que ce soit d'autre. J'imagine qu'ils vont se diriger dans les bois donc dans ma direction. Pour chasser avec une meute s'est plus approprié. J'aimerais bien avoir certaines réponses cependant*

Ulrich retourne dans la forêt, nettoie son campement, puis change de vêtements. Il met l'uniforme de soldat. Puis il se dirige vers le camp militaire, en s'assurant bien que la meute est partie chasser. Une fois dans le camp, il s commence à farfouiller en prenant bien soin d'éviter les officiers et sous-officiers autant que possible. Il essaie de trouver les tentes gardées et de les identifier. Notemment les tentes des seigneurs dont celle de Medraut, logiquement déserte pour faute de chasse.

*Les arrières sont rarement gardés*

Si c'est possible, Ulrich se glisse par le dessous de la tenture, vérifie que personne n'est là, et commence à fouiller consciensement la tente. Il recherche tout ce qui pourrait lui indiquer la présence de faits bizarres.

La meute semble en effet se diriger vers le petit bois puis se divise rapidement
en deux groupes le premier continue sa route alors que le second fait
rapidement demi tour.

Le seigneur quand à lui poursuit sa route avec le premier groupe.

Le stratagème fonctionne, Ulrich parvient à ce jouer des sentinelles et des
officiers avec facilité même si les vêtements du garde sont un peux trop petits
pour lui.

Il commence à déambuler dans le campement. Les hommes semblent en effet fatigués
et stressés.

Ulrich localise assez facilement la tente décrite par Urwald, celle ci est
fortement gardée par deux chevaliers en armures arborant des blasons de petits
seigneurs locaux.
La tente doit faire dans les 10
mètres de diamètres, et est entourée d'une petite
tranchée surplombée de pics, laissant un passage au niveau de l'entrée.

Dans le périmètre de la tente l’activité des soldats est intenses, non loin de là un
forgeron aiguise des armes alors qu’à quelques mètres à peine s’active divers
serviteurs et palefreniers.

Durant une fraction de second le feu explose en tout sens, la flamme soudainement surdimensionnée détourne l'attention des personnes présentent.

Ulrich se déplace simultanément vers l'entrée profitant de la brève distraction
des deux chevaliers qui gardent la tente. Se glissant en un éclair il parvient à pénétrer dans l'enceinte de la tente trouvant immédiatement un large coffre derrière lequel il peut se dissimuler.

Un matériel de campagne classique, rien d'ostentatoire. Sur la table de chevet,
penché sur un livre, un furet dressé sur ses pattes te regarde, l'air surpris...

*saloperie d'animal dressé. Le tout est de savoir si il est juste ce qu'il présente être ou un peu plus.*

"Petit, petit viens voir tonton" dis Ulrich pendant qu'il se rapproche de l'animal. Quand il est à bonne portée, il se détends pour essayer de l'attraper. Il n'a pas grand espoir, mais au pire il aura essayé. Après il se met en règle de fouiller la tente, afin de chercher tout élément intéressant: plans tactic, courrier, objet anachronique ou petite boîte pouvant renfermer un jeu de carte.

*Il ni a nécessairement quelqu'un qui bloque les accès ici, et ce n'est pas sans raisons*

"Petit, petit viens voir tonton"

A ce moment l'un des deux gardes en faction se retourne vers l'intérieur de la tente, Ulrich par un instinct de survie se remet aussitôt à couvert dérrière son coffre. Le furet fait de même se glissant malicieusement sous le lit de camp.

L'homme tapote l'épaule de son confrère.

"Hé j'ai entendu quelque chose"

"Vas jeter un oeil, on ne sait jamais!"

Ulrich entend le bruit d'une lame que l'on dégaine et entend les pas pénétrer dans la tente.

*Malin le furet*
Ulrich attends, soit de sentir l'homme à portée pour lui sauter dessus et lui casser le cou du fait de la surprise, soit l'entendre rengainer et sortir

Le chevalier fait prudemment le tour de la tente, Ulrich entends ses pas et quelques bruits divers, rideaux que l'on pousse, chaise déplacée.

Une petite minute s'écoule au ralenti, Ulrich est à l'écoute attentif aux mouvements du garde et prêt à agir le moment venu.

Quand, ... venant de ton dos...juste dérrière toi... un petit bruit moqueur se fait entendre.

"ScrouiiiKK, ScrouicKK"

Ulrich sourit au rongeur, pose son doigt sur sa bouche pour lui faire signe de se taire, puis commence à entreprendre sa fouille systématique, dans le silence.
*Mon mignon, on s'occupera de toi après.*

[j'ai compris que le chevalier n'est plus dans la tente à faire sa fouille]

"Alors?"

"Bha...je n'ai rien vu mon cher Gunhtar, surement le vent..."

Le furet te regarde fouiller, bondissant à gauche, puis à droite, grimpant sur une chaise, se faufilant dans une penderie de voyage, silencieux, discret et observateur.

La fouille est précise et silencieuse, elle ne donne rien de particulier. Seul le coffre dérrière lequel tu t'étais caché reste fermé et pour cause le verrou est de bonne taille, en acier et finement travaillé.