Introduction- Le pélerin (Ulrich)

La réalité de cette ombre résiste quelque peux à l'empreinte de la marelle, le petit tour que tu effectue dans la tente ne suffit pas à jouer sur les probabilités. La longue vue t'ayant demandé d'avantages d'efforts et de trajets. Pas de trousse à outils.

Par contre, quelques couverts, une dague ou même un des piquet de la tente sont bel et bien là...tu trouve même un marteau de guerre dans le râtelier d'armes.

*Tiens tiens Avalon deviens de plus en plus résistante à la Marelle, il y a quelques décennies ce n'était pas le cas. Bon le marteau c'est un peu bourrin, et ca fait un peu trop de bruit, reste la dague*

Ulrich commence à forcer la serrure en douceur, avec les outils qu'il a à sa disposition. Connaissant un peu les serrures il test suivant la résistance le type de modèle en procédant par élimination puis comme dans une partir d'échec calcul les possibilités et les élimine les unes après les autres les mauvaises

La dague est trop épaisse... et les autres pièces métalliques trouvable sur place trop fragiles...

Ulrich continue ses tentatives, mais cette fois ci en retirant sa montre et en se servant de la pointe acérée que cette dernière dissimule...

*Après tout elle est faites pour ça, entre autre*

"clic clac"

A l'intérieur du coffre:
Un sac de sport: jean, pull marin, basket
un pistolet modèle magnum
un petit sac de poudre rouge (1 livre)
une boite de balles
un portefeuille, avec papiers d'identité des Etats Unis d'Amérique au nom de Denzel William (avec photos) la trentaine, cheveux noirs, sourcils épais, de la prestence.

*Tiens tiens, alors comme ça la famille des immortels s'agrandit. Ambre ou les Cours? On verra cela plus tard. Il est inutile d'essayer d'effacer mes traces, le raton laveur m'a vu. Drôle d'animal pour un familier, mais pourquoi pas. Il doit certainement possédé un jeu d'atout mais il doit le garder sur lui. Je ferais bien ma petite enquête sur cet individu sur Terre, mais je si je m'en vais je ne pourrais pas revenir. Il va falloir faire avec ce que l'on a*

Ulrich vérifie que le magnum est chargé, si ce n'est pas le cas, il rempli le barillet. Puis il range l'arme dans sa ceinture, le porte feuille dans sa poche intérieur avec la poudre rose. Puis il remet sa montre et va chercher le matériel pour écrire et commence à rédiger une lettre

Monsieur,
Nous n'avons pas eu l'honneur d'être présentés, et croyez bien que je regrette. Je pense que la découverte de cette lettre vous fait vous poser autant de question que moi lorsque j'ai découvert le contenu du coffre. J'aimerais bien discuter avec vous, mais la configuration politique du moment ne m'incites pas à vous attendre pour prendre le thé. Question de timidité dirons-nous. J'imagine que nous en savons à peu prêt autant l'un sur l'autre. Si vous êtes motivé à une rencontre je ne doute pas que vous trouverez une solution.
Cordialement

Puis Ulrich dépose la lettre dans le coffre, prend les balles, en glisse une dans sa ceinture, puis referme le coffre. Il regarde le raton laveur, lui sourit et chuchote: "si tu me suis, tu me serviras de dîner, tu as mieux à faire." Puis, il repart par là ou il est arrivé, en prenant bien garde de ne pas se faire remarqué quand il passe sous la tente. De l'autre coté, il fait semblant de ramasser quelque chose puis commence à flâner dans le camp, histoire de manger un morceau pendant qu'il écoute les rumeurs locales et enfin de repartir vers la foret. Ulrich fait bien attention de ne pas être suivi par le raton laveur...

[Est-ce que je reconnais la photo sur le passeport? Si c'est le cas est-ce un ambrien ou un chaosien. Également est-ce que je reconnais la poudre rouge?]

*Qu'est-ce que du rouge à polir viens faire ici, a coté de balles et d'un magnum? J'emporte le tout pour analyse peut-être que ce matériel à des propriétés qui n'apparaissent pas au premier regard*

Ulrich prends l'option "par derrière", il va faire du sport. Normalement comme il y a un système de défense il doit être moins surveillé voir pas du tout. Donc Ulrich va au fond de la tente, s'accroupit et au passage vérifie u toucher que l'atout qu'i a coincé dans sa manche est bien froid (atout de Bénédict), puis il déchire la toile de tente, jette un oeil pour voir si il y a du monde ou si on risque de le remarquer

(L’Atout est froid)
Après mille précautions Ulrich se glisse à travers la déchirure.

Une petite voix aiguë se fait entendre: «au revoir »
Le furet à disparu lui aussi.

Ulrich rampe le long de la tente avant de se retrouver accroupi et coincé entre la toile de tente et la barrière de pics.
Une troupe de soldats ajuste son équipement non loin de là. Pour passer il est nécessaire de sauter par dessus, peux de chance de ne pas être vu.
Alors que Ulrich cherche une solution...

"Saloperie d'bestiole tu va m'lacher oui !!!"
"Mouahahahah AHAHAHA Héhé"

L'un des hommes tourne sur lui même la main sur son postérieur cherchant tant que faire ce peux à décrocher le furet qui lui mord les fesses. Ses compagnons sont immédiatement pris d'un fou rire.

*Le furet serait donc à un 3éme joueur sur place ou le compagnon de Bénédict? C'est évident qu'il n'est pas au propriétaire de la tente, il n'a pas intérêt à m'aider dans ces conditions. Il n'avait besoin de se cacher non plus. En tout cas je vais profiter de la distraction gentiment provoquée*

Profitant de ce que tout le monde est occupé à voir un furet mordre les fesses pas forcément moelleuses d'un garde, Ulrich en profite pour sauter par dessus le système de défense et prendre la tengeante.

voilà qui est fait, Ulrich se met à déambuler dans le campement.

il fait semblant de ramasser quelque chose puis commence à flâner
dans le camp, histoire de manger un morceau pendant qu'il écoute les
rumeurs locales et enfin de repartir vers la foret. Ulrich fait bien
attention de ne pas être suivi par le raton laveur...(furet) .

Les rumeurs ne t'apprennent rien d'intéressant.

En se rapprochant de la foret et après avoir quitter le camps, Ulrich entend à nouveau les aboiements de la meute.

Ulrich fait bien attention d'éviter le gros de la meute ou même des rabatteurs.

*De toute façon, vu le temps que j'ai passé dans le camp, et vu qu'on est sur un champ de bataille la chasse doit plus en être à la fin, il est peu probable que les rabatteurs soient déployés, j'ai encore moins de chances de les rencontrer.*

Tout en faisant bien attention aux aboiements de la meute Ulrich continue sa route à travers la région boisée.

Le bois se trouve à une bonne demie heure de Camelot séparé par une petite plaine vallonnée.

Il pleut toujours autant...le temps passe...

*Bon c'est le moment d'examiner tout cela. Normalement les armes à feu ne fonctionnent pas ici*

Ulrich sort le magnum de sa ceinture ainsi que son manteau de son sac. Il enroule le manteau autour de sa main armée pour étouffer le bruit d'une éventuelle détonation....puis il examine le magnum pour voir si il est d'un type particulier, puis les munitions qui arment le magnum

*L'arme, les balles et la poudre étaient dans un coffre à coté de vêtements et d'un passeport inutile dans cette ombre. Cela laisse présager que l'arme non plus ne doit pas servir ici, mais il vaut mieux vérifier*

"clic" ça ne fonctionne pas.

[quel est la poudre qui sert de détonnant dans les balles stp?]

*Ce n'est pas la bonne ombre, tant mieux, je n'aimerais pas me retrouver du mauvais coté d'un pistolet ici*
Ulrich range le tout dans son sac, puis cherche un épais feuillage pour dormir en hauteur. Il a des choses à faire cette nuit...

(poudre rouge dans les balles)

Ulrich pénètre dans le bois faisant un détour prudent. Il finit par trouver l'arbre de son choix, un chêne plus que centenaire aux ramages épais, coincé dans une zone touffue et difficile d'accès.

La pluie perce difficilement un tel couvert même si quelques gouttes parviennent à filtrer jusqu'à lui. Bercé par le doux bruie de la pluie et quelques chants d'oiseaux , le sommeil désiré se fait sentir.

Le rêve est doux et humide, les senteurs des bois taquinent les narines d'Ulrich jusqu'à un mauvais réveil soudain et instinctif.Il fait jour.

Les aboiements sont proches. Ulrich ouvre les yeux!.. très proches! pas plus de cent; cent cinquantes mètres. Posé sur une branche juste devant lui un faucon le fixe de ses gros yeux ronds.

*gentil animal, j'en ferai bien mon dîner mais je n'ai vraiment pas le temps. En tout cas c'est ce qu'on peut appeler un réveil mouvementé*

Ulrich étant en hauteur il doit lui être plus facile de jauger la situation, comment tactiquement les rabatteurs sont placés, ou se situe la meute. Très vite il se fait une représentation mentale des forces en présence. Il saute de son arbre vers le chemin de fuite le plus valable. Dégaine son épée, s'assure que celle fixée à son dos est bien arrimée, met son sac et commence à courir vers son salut...

*Après tout, chasser un cerf et un humain sont deux choses bien différentes, je peux mettre à profit cette faille stratégique*

[dis moi si je suis prêt d'un cours d'eau stp]

Ulrich comprend rapidement que la meute est sur ses
traces et vient de là ou il était arrivé. La meute est pour l'instant groupée.
Néanmoins parmi les plus rapides une dizaine de molosse sont en tête, l'un
d'eux est même visible.

Prenant la tangente dans la direction opposée Ulrich détale de toutes ses
forces, zigzaguant entre les arbres, choisissant un chemin difficile à suivre
il parvient à garder la distance sans pour autant les semer.

Quelques voix humaines hurlent des ordres, un cor de chasse retenti et le galop
d'un cheval se fait entendre. En restant dans les feuillus le cheval ne devrait
pas pouvoir avancer rapidement et le son du galop s'éloigne doucement.

Après dix minutes de course intensive Ulrich dévale une pente et parvient
jusqu'à un cours d'eau d'environ 3 mètres de large dont le courant se dirige
vers le sud.

Le bois est un peu moins dense.

Ulrich saute dans le cours d'eau sur 50 m puis en ressort

*Allez-y les chiens essayez de me suivre sans mon odeur*

Ceci étant fait, Ulrich ressort du cours d'eau de l'autre coté et prends une direction à 305° (diagonale gauche) histoire de les désorienter un peu plus, un chemin de fuite cohérent pour un humain mais illogique pour un animal

Les aboiements se font de moins en moins entendre alors que Ulrich s'enfonce un peux plus dans la foret. Le cor de chasse retenti à nouveau traversant la foret à plusieurs reprises.

Ulrich court encore une dizaine de minutes sans plus entendre...

...?...? rien à l'horizon si ce n'est un faucon...

10 à 15 minutes plus tard tu entend de nouveau les aboiements de la meute.

*Putain de bestial! Toi tu es plus qu'un animal ordinaire. Oh et puis merde, j'ai autre chose à faire que de courir, et de toute façon, j'ai besoin d'un appui et ça me facilitera les choses*

Ulrich redescend de l'arbre, se met à l'abri du feuillage puis retire l'atout de sa manche, et commence à se concentrer sur le visage de Bénédict...